Pénélope Cormier est titulaire d’un doctorat en études littéraires et professeure au campus d’Edmundston de l’Université de Moncton, spécialisée en études acadiennes et minoritaires. Allochtone originaire de Moncton, elle habite Kapskuhsisok (Edmundston, N.-B.) depuis 2012; elle apprend présentement la langue wolastoqey et s’est engagée à appuyer les efforts de revitalisation linguistique des Wolastoqiyik. Elle s’intéresse également aux phénomènes sociaux et artistiques entourant la résurgence culturelle des peuples autochtones, en particulier le rôle des artistes dans l’affirmation politique, identitaire et linguistique des Wolastoqiyik.
Mélanie LeBlanc est titulaire d’un doctorat en sciences du langage et professeure au campus d’Edmundston de l’Université de Moncton. Sociolinguiste et acadianiste, elle s’intéresse aux représentations et idéologies linguistiques qui influent sur l’usage des langues, et aux processus de légitimisation linguistiques, particulièrement des langues et variétés minoritaires ou dévalorisées. Allochtone de la Péninsule acadienne, elle habite Kapskuhsisok (Edmundston, N.-B.) depuis 2013 et s’est rapidement intéressée à mieux connaitre la communauté wolastoqe, gardienne traditionnelle du territoire où elle habite.
Noémie R. Lavoie est formée en communication écrite, graphique et visuelle et a une longue expérience de travail en marketing et en gestion de projets. À titre de responsable des communications, du marketing et de la technologie pour Juralingo Inc. depuis 2015, elle a organisé une diversité de séances de formations linguistiques et a développé des compétences dans les systèmes de gestion de l’apprentissage.
Angel Dionne est titulaire d’un doctorat en création littéraire de l’Université de Pretoria et est professeure au campus d’Edmundston de l’Université de Moncton, où elle enseigne l’anglais langue seconde, l’écriture créative et la littérature anglaise. Originaire du Maine, elle vit à Edmundston (N.-B.) depuis 2016. Ses intérêts de recherche incluent l’écriture créative, l’anglais comme langue seconde et la littérature qui touche à l’expérience immigrante américaine de la première moitié du 20e siècle (et plus particulièrement l’œuvre de Bernard Malamud et d’Anzia Yezierska).
Allan Tremblay est un Aîné et Passeur de la langue de la Première Nation Neqotkuk (N.-B.). Locuteur natif du wolastoqey, il a entre autres traduit de nombreux livres pour enfants et agit comme conseiller linguistique pour des projets artistiques tels la pièce Nmihtaqs Sqotewamqol / La cendre de ses os (2019) de Dave Jenniss. Il est inscrit comme interprète-traducteur au Bureau de la Traduction du Canada pour la Chambre des communes et le Sénat. Après avoir enseigné pendant plusieurs années dans les écoles anglophones du Nouveau-Brunswick, il offre aujourd’hui des cours de wolastoqey aux adultes.
Édith Bélanger est membre de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk (Qc). Directrice du secteur recherche de l’Institut Ashukan, elle est également chroniqueuse à Radio-Canada – Espaces autochtones et a travaillé comme analyste politique à l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador. Détentrice d’un D.E.S.S. en administration publique en contexte autochtone de l’École nationale d’administration publique (ENAP), elle est doctorante à l’école d’études autochtones de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue en gouvernance traditionnelle autochtone. Elle œuvre également comme traductrice et a publié un recueil de nouvelles, Les arbres murmurent notre histoire (2020).
Lisa-Maude Aubin-Bérubé, membre de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk (Qc), détient un diplôme du programme Wəlastəkwey Latowewakən Ihtələkehkitimək (Maliseet Language Program) de la St. Thomas University (2021). Elle a été l’une des conceptrices de ressources pédagogiques et animatrice de cours de langue pour sa communauté. Elle poursuit ses études au programme d’arts visuels Wabanaki (Wabanaki Visual Arts) du New Brunswick College of Crafts and Design.
Louis-Xavier Aubin-Bérubé est Wolastoqewi de Wahsipekuk (Qc) et Québécois. Il est diplômé du programme Wetapeksultiyoq (Maliseet Language Program) de la St. Thomas University. Il est l’un des concepteurs et animateurs des cours de wolastoqey et des ressources pédagogiques pour la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk (2021-2022), et fait partie de l’équipe qui a établi une école d’immersion pour la petite enfance (Kehkimin Wolastoqey Language Immersion School) dans la région de Fredericton (N.-B.).
Plus précisément, son mandat consiste 1) à donner des conseils, à formuler des avis ou à faire des recommandations sur les activités et projets de recherche-action menés dans le cadre de SQOTESOL de façon à ce que ces derniers répondent aux besoins réels de la communauté, et 2) à assurer que la recherche-action se fasse selon une perspective autochtone.
Le Comité est composé de membres des Premières Nations Wolastoqiyik, établissant le lien avec les communautés partenaires.
Le Comité consultatif autochtone reçoit un rapport annuel sur l’ensemble des activités de SQOTESOL, ainsi que les rapports d’étapes de chacun des projets en cours. Il peut également convoquer l’équipe de recherche SQOTESOL s’il le juge pertinent.
Édith Bélanger, Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk (Qc)
Shawn Francis, Première Nation Malécite du Madawaska (N.-B.)
Caroline Pigeon, Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk (Qc)
Félix Couturier est d’origine innue, de la région de Mashteuiatsh (Pointe-Bleue) au Québec. Après avoir terminé ses études secondaires à Edmundston, il a fait des études au Collège communautaire du N.-B. et a travaillé comme électricien. Il est présentement étudiant au premier cycle à l’Université de Moncton, campus de Moncton, où il s’intéresse à l’histoire, à la littérature et à la musique.
Tiffany Dunphy est membre de la Première Nation Malécite du Madawaska (Edmundston, N.-B.) et étudiante en sciences de la santé à l’Université d’Ottawa. Depuis un jeune âge, elle a un fort intérêt dans l’apprentissage de nouvelles langues. Elle parle aisément le français et l’anglais et elle apprend le wolastoqey, qu’elle espère un jour pouvoir ajouter à ses langues courantes.
Marie-Pier Fortin est acadienne et étudie à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston, pour devenir ingénieure forestière. Ayant plusieurs champs d’intérêt, elle veut enrichir ses connaissances sur les communautés minoritaires pour avoir une meilleure compréhension des enjeux actuels.
caricaturiste :
Julien Massicotte